logo programme sept 04 - janv 05Programme sept-dec 2004
Projection [cinéma]

mercredi 24 novembre, 20h00 23e itinéraire
4e édition du Mois du Film Documentaire
Allemagne, année 2004

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4 soirées les 24, 25, 26 et 27 novembre

Durée totale de la séance du 24  : 2h environ

tarif unique : 3 euros

• En présence de Boris Breckoff

Cent Soleils consacre cette 4e édition du Mois du Film Documentaire à l’Allemagne. Plusieurs films de facture à chaque fois très différente nous permettent de porter un regard sur ce pays à l’histoire si complexe.

Ce sera l’occasion ainsi de voir un film magistral et pourtant peu diffusé de Marcel Ophuls, NOVEMBER DAYS, mais aussi des premières réalisations comme le film de Boris Breckoff, ALLEMAGNE, TERRAIN VAGUE (1er prix du Festival International de Documentaire de Marseille en 2003) et enfin de rencontrer une réalisatrice Allemande, Ulrike Knorr, qui viendra présenter deux films très intrigants.

Par ailleurs, LE RÉSEAU, dans le cadre du Mois du film documentaire, propose de montrer les derniers films du collectif de réalisateurs tourangeaux SANS CANAL FIXE à la Médiathèque d’Orléans, le jeudi25 novembre à 20h00.

Allemagne, terrain vague

Boris Breckoff

France, 2003, vidéo couleur HD, DV, Super 8, 90 min.

« Comment la grande Histoire a-t-elle imprégné la vie des Allemands ? Qu’est-ce qui relie leurs souvenirs ? Quelles valeurs ont-ils toujours en commun ? Au-delà de leur appartenance nationale ou familiale, qu’est-ce qui constitue plus encore leur principe de communauté ? Rentrant en Allemagne, pays dont je suis aujourd’hui un exilé volontaire, j’ai choisi de remonter le temps. De la construction du Mur (1961) à la prise du pouvoir des Nazis (1933). Des deux côtés (Est/Ouest) d’une rue emblématique à Berlin, Ackerstrasse, je me suis dirigé vers l’ancien emplacement du Mur, un terrain vague de l’Histoire » Boris Breckoff.
En présence du réalisateur.

Berlin, 10-90

Robert Kramer

France, 1991, vidéo couleur, 63 min.

Ce film, bien moins connu que ROUTE ONE USA que nous avions montré l’an passé, fait partie de la série d’émissions dont le projet est de représenter la réalité non plus par l’assemblage de fragments d’espaces saisis dans des temps discontinus (le montage), mais par la durée réelle : un plan séquence de 60 minutes.
BERLIN 10/90 tente de faire appel à une perception intuitive de la réalité, d’être là, maintenant, dans l’écoulement du temps. Aussi, l’important est moins le sujet filmé que le sujet qui filme, car celui qui est là, derrière la caméra, est sans retard ni écart avec ce qui arrive, il est dans le temps même qui se déroule, et ce que nous voyons est par conséquent le mouvement de sa pensée au travail