« Fade into white »
26e itinéraire
Projection et exposition en partenariat avec l'APCVL
« Dans la série Fade into white, j’ai tenté de stimuler l’imagination du public avec un minimum d’information visuelle. Je pense que le réel objectif est la qualité et non la quantité d’information. Par exemple, lire un bon roman peut nous faire atteindre un degré d’imagination extraordinaire, alors que les informations contenues dans ce roman ne sont que des mots. »
K. Goshima
Kazuhiro Goshima, né au Japon en 1969, rejoint le club des cinéastes de l’Institut de technologie de Tokyo en 1986. Entre 1992 et 1995, il travaille comme réalisateur pour Daicodo Co. Ltd., puis de 1995 à 1998 pour l’Outside Directors Company, réalisant et concevant des jeux vidéos sur Playstation, tels L.S.D. ou Plane Tokyo. Depuis 1998, il est réalisateur et designer indépendant de nombreux films, avec un intérêt tout particulier pour ceux en vidéo, l’animation par ordinateur, le contenu multimédia sur CD-Rom et l’écriture. Ses travaux en animation CG (Computer Graphics) sont d'ailleurs récompensés par de nombreux prix.
Fade into white #1 (1996, 5 min.)
C’est le premier travail expérimental avec des images minimalistes en noir et blanc.
Fade into white #2 (2000, 11 min.)
Un « regard fixe » sur le fauteuil roulant déambule dans un hôpital vide. Ce regard peut-être celui de mon père ou peut-être celui de la mort. Mon père m’a demandé d’être présent à son opération. J’ai reconstruit mes images à partir de cette expérience.
Fade into white #3 (2001, 14 min.)
Contraste entre le fait de « mener une vie ordinaire » et le fait de « regarder des vies ordinaires à travers l’objectif d’une caméra ».
Fade into white #4 (2003, 20 min)
En utilisant un modèle architectural comme un motif, je veux exprimer la ressemblance et la différence entre l’ « animation par ordinateur » et la « modélisation », et l’égalité entre « modéliser » et « représentation ».
Après nous avoir plongé dans cet univers graphique fait de noir et blanc très contrasté, l’avant dernière réalisation de K. Goshima nous offre une autre facette de son travail avec « Z reactor », une réalisation vidéo en couleur.
Z reactor (2004, 11 min.)
Travail expérimental vidéo.
« Je suis moi-même un élément de la ville en mouvement, mais personne ne perçoit une image totale de la ville, parce-qu’elle est le résultat de volontés complexes. Je pense que c’est une part importante de l’imaginaire. Les gens ont de tous temps imaginé des villes. La ville est là mais n’est jamais saisie, cela m’interresse beaucoup. »
K. Goshima